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Camp Indien
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Commentaires
Hoa sursauta et soupira.
-Je communiais avec les esprits. Mais plus maintenant.
Elle sourit.
-Et toi, que fais-tu ?
J e m'ennuie, personne ne veut faire quoique ce soit avec Moi soupira Ama comme si la fin du monde était proche !
-Partit vérifier que les Cow-Boys ne lâchaient pas encore leur sales bêtes sur notre territoire avec d'autres Indiens, probablement.
Elle se leva
-Bon, je vais emmener une patrouille à la lisière du territoire des Cow-Boys, pour récupérer des plantes.Tu viens avec moi, au lieu de rester dans les pieds des gens, ordonna t-elle plus qu'elle ne demandait.
Elle prit de quoi transporter les plantes et partit en direction de l'enclos.
Enfin Hoa revint, elle essuya quelques larmes et arriva à la hauteur de sa sœur. Celle-ci lui demanda comment ça s'était passé.
- Comme ça aurait du se passer.
Ama sentit sa voix trembler, émue par le chagrin. Elle ne put répondre car Hoa eu un hoquet et du partir pour ne pas montrer à Ama ses nouvelles larmes.
Héta et Imala, ses deux autres sœurs arrivèrent ce qui s'était passé. Elle leur répondit et elles parurent choquées :
- Mais pourquoi a-t-elle fait ça ?
- Peut-être parce qu'elle ne voulait pas d'un cheval qui préférait la liberté à elle. Et qu'elle est tellement généreuse qu'elle a voulu le bonheur de son cheval avant le sien, Rétorqua-t-elle.
(Merci pour tous ces compliments envers Hoa !)
Hoa était partie en courant vers son tipis. Elle écarta le pan de la tente et pénétra à l'intérieur. Elle s'allongea sur les peaux de bêtes qui lui servaient de lit, avant d'éclater dans un profond sanglot.
(De rien ^^)
Ama ne savait pas quoi faire pour consoler sa sœur. Elle se rappela que le temps était sensé guérir toutes les blessures. Elle alla donc retrouver Nifasi pour lui parler.
Il va être... heureux.. Il va être.. heureux..
La tête plongée dans le pelage doux, et mort d'une bête, Hoa essayait de se convaincre qu'Ombre serait heureux, là où il serait... Perdu. Loin d'elle. Face à toutes maladies, à tous maux pouvant s'emparer de lui. Mais heureux. Heureux, sans elle. Hoa se demanda si elle n'avait jamais causé de mal à son cheval. A cette pensée, sa gorge se serra encore plus, et les larmes, qui coulaient moins nombreuses revenaient. Elle s'assit, la tête entre les mains. Enfin, elle essuya ses yeux d'un revers de main et sortit.
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Hoa était dans sa tante, les yeux fermés, communiant avec les esprits.